en fait je vous livre mon mode de survie au taf :
se dire que "ce soir, je rentre chez moi".
oui bon kaema, il me semble que des fois c'est plus compliqué.
mais en fait, je me dis que le taf, ca reste dans ma tete dans une boite marqué "taf" dessus, et que c'est une parenthèse (certe un peu grosse) dans la vie remplie de choses passionnantes, meme si des fois c'est les pieds mouillés. Et des fois la boite elle déborde? Bin c'est pas sur nous, qu'elle déborde. Parceque le moi, le vrai, il s'en fout, de tout ça. Ou sinon, il en crève.
pis n'oubliez jamais : a la fin, on gagne, puisque à la fin, on rentre chez soit. Enfin pour ceux qui ont un chez soit acceuillant. Et pis... lundi matin, bin, début de semaine. Cool, une semaine qui commence, un we qui s'approche.
Lundi soir "HA, la semaine est entamée, c'est bon!, c'est fait".
Mardi matin "dur dur, mais bon, demain c'est milieux de semaine, ca va, on est proche du sommet"
Mercredi midi "au sommet de la montagne, on regarde en bas, on voit notre jolie maison/camping car/camping" qui attend, nous tend les bras, avec ses tartines au chocolat, on peut amorcer la descente (l'apres midi) d'un coeur guilleret
Jeudi matin "allez, plus qu'un matin a se lever, c'est bon, c'est presque terminé"
vendredi matin "le bonheur, on est sur la dernière ligne droite, et de toute maniere, finit de se lever pour cette semaine". "Ce soir, c'est les vacances (le we)
Oui bon c'est à adapter, bien sur ^^
Et pis quand, sur la montagne qui est notre semaine quotidienne (?), des fois, une pente ardue. Parfois, tout le temps, des pentes ardues.
Mais si on sait que derrière la pente (oui bon, derriere 10 pentes), se nichent des tartines de chocolat bien méritées, hein?
Bin faut juste s'arreter un instant (le temps d'aller aux toilettes, par exemple
et invoquer une tartine de chocolat de la vie. Et se dire, l'important, c'est ca. Le reste, bin c'est ce qui permet de se payer des tartines de chocolat. Ni plus, ni moins.
pis des fois, les pentes sont ardues, surtout quand on a 15 boulets crétins attachés aux chaussures, et 2 administrateurs idiots qui ont pensé à transformer le chemin en un immondice ou il faut ramper, et bien sur, sans oublier machin qui nous oblige a redescendre pour aller chercher un truc et refaire la grimpette.
ba dans ces cas là dites vous que ca vous muscle les jambes, et que apres pleins de pentes ardues, bin... on finit toujours par les grimper plus vite, et un jour, presque sans y penser. le tout étant de se rappeler pourquoi on le fait : pour se payer des tartines de chocolats.
Moi, ca m'aide. Sinon....
Bon, le tout est d'avoir dans la vraie vie, celle qui compte, pas le taf, pas le jeu
des tartines de chocolat. Et sinon, de les trouver. Et de se rappeler qu'au final, tout doit mener à ca.
bon c'est ma philosophie de la vie, qui me permet de garder le sourir.
Parfois.
ou pas.
faut pas m'en vouloir, j'ai pas bcp dormis ce long we, peut être que j'ai un peu bu, j'ai eu tres froid, et là j'attends que mon maris rentre du boulot.
Bref, je ne suis pas dans mon état normal!
Ou pas.
Vous savez la différence entre entre le cochon et la poule, dans l'oeuf au bacon? bin la poule, elle est concernée. Le cochon, il est impliqué. Morale de ce flood qui va, je crois, atteindre une taille conséquente :
sachez toujours rester la poule dans l'oeuf au bacon qu'est notre taf quotidien.
Gardez vous le courage, la force et la motivation d'etre le cochon pour ce qui importe vraiment : la quete des tartines de chocolat de la vie.
Et pour ceux qui auraient un doute, meme si j'ai un peu picolé ce we, je vous assure que là, il ne m'en reste rien. C'est juste la fatigue.